développement durable
Nous créons et entretenons des haies et des bosquets en lisière des parcelles de vignes, répartis sur l’ensemble de l’exploitation. Ces zones boisées jouent un rôle crucial en capturant les gaz à effet de serre grâce à la séquestration du CO2, contribuant ainsi à compenser notre empreinte carbone.
En outre, elles enrichissent la diversité et la complexité des paysages, tout en préservant une faune sauvage variée et abondante. Pour renforcer cet écosystème, nous installons des nichoirs pour mésanges, chauves-souris et insectes, augmentant ainsi la pression sur certains ravageurs.
Les chauves-souris, par exemple, se nourrissent de papillons de nuit, responsables des vers de la grappe, tandis que les mésanges peuvent consommer jusqu’à 8 000 chenilles pour nourrir leurs petits. De plus, le sous-bois, riche en matière organique provenant des feuilles mortes et du bois mort, aide à contrôler les bio-agresseurs de la vigne en créant des refuges pour les auxiliaires de culture tels que les coccinelles, les syrphes, les chrysopes et les carabes.
Maintenir une couverture végétale permanente* des inter-rangs dans la vigne est une solution écologique mais aussi économique. Cette pratique permet de limiter l’érosion des sols, de faciliter l’infiltration de l’eau, mais aussi, de diminuer la vigueur de la vigne par un effet de concurrence.
Le taux de matière organique du sol va augmenter naturellement. C’est une source alimentaire importante qui stimule le développement de la microflore et de la faune (vers de terres) du sol. De plus, cette couverture végétale crée une biodiversité notamment par un développement florifère et mellifère (de nombreux insectes s’en nourrissent, ex : les abeilles).
Nous cultivons aussi des zones de jachères fleuries en appoint.
*Le principe est de maintenir enherbé 1 rang sur 2 ou 3 et de changer chaque année. Les rangs non enherbés sont cultivés mécaniquement. Cette alternance permet de diversifier naturellement la flore. Tous nos sols ont une couverture végétale complète durant l’hiver pour les protéger du lessivage des pluies.
Gérer une prairie pour les épandages d’effluents vinicoles. Cette pratique très réglementée rentre dans le cadre d’un plan d’épandage individuel.
Les rejets vinicoles sont très riches en matière organique et sont bénéfiques pour la prairie.
Afin de laisser les micro-organismes dissoudre l’apport, nous observons une période de carence de 4 semaines avant la reprise d’un pâturage (Nous mettons gracieusement cette prairie à disposition d’une voisine qui a des chevaux.)